Qui est Marine Boyer ?
Marine Boyer, 23 ans et une jeune Bénédictine débutant sa carrière dans la gymnastique artistique dans le club de Melun âgée seulement de 5 ans. Cette curiosité enfantine lui mènera à une belle passion qui l’a maintenu dans ce sport.
Émerveillé par l’alliance de l’élégance et de l’acrobatie elle poursuit sa carrière en sport d’étude à Meaux à seulement 8 ans, où elle y est restée jusqu’à ses 14 ans intégrant par la suite le pré-pôle et puis le pôle étant des structures d’entrainements.
Aujourd’hui, la jeune femme a remporté une médaille de bronze par équipes aux championnats du monde et quatre médailles aux championnats d'Europe.
Se blesser, s'acharner et se relever
À ses 14 ans, notre jeune gymnaste a dû faire face à des difficultés ce qui lui a malheureusement mené à mettre pause sa carrière pendant une année suite à une blessure. Cela a été très compliqué pour elle, nous fait-elle part
Finalement, par force de persévérance et d’optimisme, la jeune Réunionnaise a pu réussir ses compétitions et entrer dans la sélection des championnats d’Europe juniors !
« Cette compétition, c'est très bien passé, tellement bien qu'on m'a offert une place à l’INSEP »
Une opportunité qui lui a donc permit de « recommencer à zéro » nous dit-elle.
En intégrant une nouvelle structure avec de nouveaux entraîneurs, elle a pu apprendre la rigueur du haut niveau.
Nous pouvons donc dire que notre jeune sportive à dû faire face à certaines complications, mais ce n’est pas ça qui l’a freinée, au contraire elle a fait preuve de patience et d’acharnement afin de se relever et de continuer en étant plus forte !
Et bien sûre en tant que sportive de haut niveau Marine Boyer a également fait des sacrifices, dont quitter ses parents tôt.
« J'ai eu la chance de les quitter à 14 ans. J’aurais pu rentrer en prépôle à 8 ans à Meaux sans mes parents à mes côtés et ça aurait été vraiment très dur. »
Elle insiste sur le fait qu’elle devait se consacrer essentiellement à la gym et ça dès le plus jeune âge.
La place de la femme dans le sport
Selon elle, aujourd’hui les Jeux à Paris permettent de plus en plus de parler et de mettre en valeur aussi bien les athlètes féminines que les athlètes masculins.
« Je trouve que la place de la femme dans le sport évolue progressivement à la Réunion. Il y a 5 ou 10 ans, on n’entendait pas beaucoup parler de sport au féminin »
En effet, aujourd’hui 76% des femmes réunionnaises déclarent pratiquer une activité physique et sportive, intensif ou non, cela leur permettent d’acquérir de la résilience et leur apprennent à accepter leurs corps.
Les clubs sportifs féminins à la Réunion sont de plus en plus courants, ce qui permet ainsi aux jeunes filles réunionnaises d’avoir un accès plus large dans de différents sports possibles.
Elle aimerait également après 2024 faire une école de mode et s’ouvrir à autre chose, à d’autres domaines.
Par la suite elle souhaiterait prendre une grosse pause afin de prendre le temps d’accepter sa fin de carrière et puis de revenir afin d’aider les futures générations et ainsi d’apporter sa pierre à la gymnastique.
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